Le marché des CMS : WordPress, Joomla et Drupal en tête
A l’heure actuelle, les 3 CMS du podium concentrent plus de 25% des sites mondiaux et représentent 75% des parts de marché des sites motorisés par un CMS (chiffres en progression depuis 2013). Sans surprise, c’est encore WordPress qui se dégage largement en tête avec près de 60% de PDM. On retrouve Joomla sur la seconde marche avec 9,1%, puis Drupal avec 5,5%. – Ce chiffre impressionnant pour WordPress s’explique par l’approche tout public de l’outil qui en fait un outil simple et rapide à déployer dans sa version de base. En effet, le CMS a su se rendre accessible au plus grand nombre grâce à une large collection de plugins gratuits et à une communauté avide de partage.
Joomla, quant à lui, semble sur le déclin suite à un léger abandon par la communauté qui a, en partie, jeté son dévolu sur WordPress. Le CMS a connu de nombreuses attaques dues à des failles de sécurité (corrigées dans la dernière version 3.X) ces dernières années, mais il n’en reste pas moins une référence fiable.
Enfin, Drupal est sur la pente ascendante et prouve de jour en jour qu’il est la solution privilégiée par les grands groupes et les administrations. Grâce à sa structure robuste et évolutive qui lui permet de gérer de grosses quantités et diversités de contenus, il permet de gérer de gros portails web à architecture complexe de type multi-site et/ou multi-domaine, multi-langue, multi-pays, etc.
Drupal et WordPress, deux outils qui couvriront une grande partie de vos besoins. – Drupal reste le CMS le moins accessible du trio de tête. Il est privilégié par les moyennes et grandes entreprises, car extrêmement complet lorsqu’il est bien configuré et intègre les modules adéquats. Il est également plus malléable que ses concurrents et peut plus facilement répondre à des besoins très spécifiques. – WordPress s’avère quant à lui très polyvalent, mais son passé de plateforme de blogs qui lui colle à la peau en fait un choix encore trop souvent tourné vers les sites d’actualités ou les simples sites vitrines. Il est pourtant tout à fait capable de motoriser des sites de vente en ligne, des sites orientés média ou institutionnels avec une gestion poussée des droits d’utilisateurs, etc. Ces 3 CMS sont d’excellentes solutions adaptées à la vente en ligne. Ils permettent en plus de gérer en parallèle du contenu éditorial, point important pour lequel Prestashop pèche notamment. A noter que Magento est le premier CMS de e-Commerce du classement et qu’il se retrouve à la 5ème position du classement général.
La tendance 2014 : une nouvelle conception du CMS 2014 s’annonce être une année riche en évolutions pour tous ces CMS, mais aussi et surtout pour l’expérience utilisateur. Alors que le rôle premier d’un CMS était de pouvoir gérer du contenu éditorial et média dynamiquement depuis une interface web, il évolue progressivement vers du tout évolutif. Les utilisateurs d’aujourd’hui veulent faire plus que modifier du contenu, ils veulent pouvoir modifier la forme et l’architecture du front office (partie publique d’un site web). L’interface utilisateur du back-office devient un élément clé et doit permettre de faire de plus en plus de choses sans connaissances spécifiques en développement. Ainsi, il devient essentiel pour certains de pouvoir modifier le code couleur d’un site, de pouvoir changer la disposition de certains éléments (blocs), etc. La tendance évolue donc progressivement pour rendre les sites les plus malléables possibles et faciliter ainsi leur personnalisation par des utilisateurs lambda. En contre partie, un travail très conséquent de la part des développeurs est nécessaire pour autoriser de telles modifications. Il est ainsi nécessaire d’apporter un soin particulier à l’expérience utilisateur et à la qualité des développements d’une manière générale pour que l’utilisateur final profite de ces nouvelles fonctionnalités.